Description
Par bribes, épiphanies et brèves réminiscences, une femme se remémore cet homme empressé, trop présent, son corps et ses gestes… violents. Elle était si petite. Sa mère ne se rendait-elle donc de rien ? Plus tard, d’autres femmes vont écouter ses mots et ses blessures, accompagnant la réparation.
Véronique Willmann Rulleau signe ici son premier roman. Elle choisit l’écriture blanche pour dire l’expérience ineffable d’une toute jeune fille, une enfant, meurtrie par le viol, l’emprise – mais aussi l’histoire d’une femme qui se reconstruit, par les mots et l’amour.
- « Quel voyage ce livre m’a fait faire ! Je me suis laisser porter par les souvenirs entrelacés, fantasmes évoqués, corps du trauma. On mesure bien l’ampleur de la souffrance enfouie qui cogne, qui veut se faire entendre. On voit que « le jardin d’Éden peut-être devant soi » est le chemin que l’auteur va continuer de tracer. J’aime cette écriture fluide avec un vocabulaire très poétique. J’espère que ce premier livre ne va pas rester seul. » (Andrée Varieras, psychanalyste)
- « J’ai pris le temps de lire ce livre de manière posée. Puis de le relire, car je voulais apprécier à sa juste valeur sa richesse, et notamment cette étonnante construction en kaléidoscope. Construction qui n’a pas dû être simple à élaborer, et qui, pour moi, participe beaucoup à la force de ce récit éclaté, et pourtant étonnamment « uni ». Pour ce qui est du fond, outre le sujet lui-même, j’ai été sensible à la manière dont la narratrice raconte tout cela avec juste assez de distance pour ne pas accabler le lecteur, sans transiger pour autant avec sa sincérité, ni avec l’urgence à dire les choses, aussi dérangeantes soient-elles. Un exercice d’équilibriste qui me semble très réussi. » (Éric Quéméré, journaliste)
Parution : 27 mai 2021 ; ISBN : 9782491287016 ; 136 p. ; 2 rabats ; Prix TTC : 14€.