“Le Garçon découvre Playgirl

Il y en avait un dans la chambre de ses parents sur l’étagère du bas dans le placard près de leur lit, dissimulé sous toute une pile de magazines Penthouse. C’était Burt Reynolds qui était en double page, ou quelqu’un dans ce genre-là. Peut-être Charles Bronson. Ce genre de look : brun avec des moustaches et plein de poils sur la poitrine. Le mot suave vient à l’esprit. Ce que le Garçon éprouvait – ressentait presque physiquement –, c’était qu’il n’avait jamais vu d’aussi près le corps d’un homme nu et pu lecaresser. Il était âgé de seize ans. C’était la première aventure à deux de sa vie d’adulte. Le désir lui faisait littéralement tourner la tête…”

     Shaun Levin, Le Garçon en polaroïds, traduit de l’anglais par Étienne Gomez

 

Le Garçon en polaroïds : quelques moments de la vie d’un enfant, d’un adolescent, d’un jeune adulte — le désir des hommes, la peur de devenir une fille, le départ pour un nouveau pays, “ce pays de Juifs où ses parents l’avaient emmené. Loin de la pointe de l’Afrique”…

64 pages, 16 photographies couleur, pour dire magnifiquement une enfance en exil.

À paraître le 13 novembre 2017, mais déjà en souscription au prix de 7€ (au lieu de 10€).

 

Le Garçon et son seau